Les Olonams

Alors que le soir enveloppait chaleureusement l'écrasante cité de Keirhenn, une nuit sans lune semblait se profiler sous un ciel menaçant. Ce soir là, Keirhenn comptait un visiteur à l'allure bien étrange.

Ce dernier s'engoufra dans la Citadelle aux portes ouvertes sous l'oeil vigilant d'un Tumu'rau enchanté, puis s'avança pas à pas à travers les étroites ruelles de la Cité naissante, dont la face nocturne paraissait peu à peu s'éveiller.

Il jettait des regards à droite à gauche, s'arrêtait de temps à autre pour observer les passants, et restait le plus souvent possible à l'écart, sur le côté. La discrétion dont il faisait preuve, la légèreté de sa démarche prouvait à n'importe quel oeil aguéri que l'homme qui se dissimulait ainsi avait probablement une grande expérience du combat. Les habits qu'il portait, une longue cape sombre dont la capuche venait recouvrir sa tête, s'ornait de sombres motifs. Mais nul homme ou femme originaire de Thaanis n'aurait pu dire d'où ces symboles provenaient.

Et ce n'aurait pas été faute de n'avoir écouté son Maître à l'école...

Car cet étrange voyageur venait d'ailleurs... d'îles encore inconnues même des plus sages et des plus savants habitants de Thäanis.

Il finit par pénétrer à l'intérieur d'une Auberge bruyante et lumineuse. L'atmosphère qui régnait était chaleureuse, tandis que les clients ripaillaient avec un voyageur de passage.
Le Tavernier s'approcha du visiteur et lui demanda sa commande.

"Jus de Dihydre au lédicone aunée. Serré.", lui répondit une voix ferme et profonde. Le genre de voix qu'on n'interrompt pas, et ce quelque soit notre carrure, du magicien adepte de Madisha au Sethosien berserker...
Après un instant d'hésitation, le Tavernier retourna derrière son comptoir (ou plutôt ses jambes l'y conduirent sans qu'il prenne vraiment conscience qu'il était entrain de se mouvoir).

Après avoir siroté son breuvage, alors que les occupants de la taverne en étaient à compter leurs exploits, comment ils avaient tué 4 Dihydres à main nues ou repéré un Shaarm des Brûmes rien qu'au bruissement de l'herbe à 100 mètres d'eux, l'inconnu se dit que le moment était le bon.

Il se leva, se tint immobile et parla d'une voix au timbre sonore.

"Bonjour, habitants de Keirrhenn,

Je suis le porteur d'un message qui vous est adressé."

Le silence avait instantanément enveloppé la taverne. Les regards devenaient plus clairs, les esprits plus affutés, au fure et à mesure que chacun prêtait attention au moindre mot qui sortait des lèvres de cet étrange et sombre voyageur.

"Jadis, il y a très longtemps de celà, un peuple vivait sur l'Île lointaine d’Aniarki.
Ce nom vous est probablement inconnu. Nous sommes les seuls porteurs de cette mémoire vivant aujourd'hui sur Thäanis.
Au sein de ce peuple, un clan: l'Ordre des Olonams, décida qu'il était temps de quitter l'Île, afin de découvrir de nouvelles terres, de nouveaux mondes pouvant apporter une nouvelle expérience, une nouvelle richesse physique et intellectuelle au Clan.

Pour survivre, le Clan doit évoluer. Pour cela, il est vital d'aller constament de l'avant. Mêler son sang pur à celui d'autres peuples afin qu'une lignée plus grande encore voit le jour."

Il marqua un temps. Puis reprit.

"A partir d'aujourd'hui, l'Ordre des Olonams s'affirme en ce monde.
La Commanderie de Kalamia sera désormais le lien à travers lequel vous pourrez vous entretenir avec nous."

Un temps.

"Je pense qu'il est inutile de préciser que les personnes animées de mauvaises intentions seront reçues avec le mérite qui leur est dû.
Toute personne dénué d'animosité sera en revanche reçu avec tout l'honneur dû à son rang, ainsi que la courtoisie et la chaleur, valeurs que l'Ordre a fait siennes il y a des siècles de cela.
La Commanderie de Kalamia se situe en Malakia, tout à fait au nord-ouest de la région."

Quelques secondes s'écoulèrent... et lorsqu'il reprit la parole, la voix de l'inconnu était devenu plus faible, aux accents de mystères...

"Vous serez amenés à croiser des personnes aux visages encapuchonées, dont vous ne pourrez distinguer les traits. L'Ordre des Olonams doit sa survie et sa puissance aux secrets qu'elle a toujours pris soin de garder précieusement en son sein.
Notre développement doit passer par une phase obligée, nous incitant à nous dévoiler en partie.
Mais vous ne pourrez connaître de l'Ordre que les personnes qui vous seront présentées. Ne laissez pas votre curiosité vous aveugler du danger encourru à trop en savoir..."

Sa phrase mourru dans le silence qui suivit ses paroles.
D'un ton plus chaleureux, il déclara ensuite:

"Nous espérons votre venue en notre Commanderie, en espérant que mes propos ne vous auront pas effrayé. A bientôt..."

Il se mit alors aussitôt à marcher en direction de la porte de la taverne, en sortit, et se dirigea vers les portes de la Citadelle de Keirhenn, qu'il quitta pour s'enfoncer dans l'obscurité culminante de la nuit.

Dékande sourit silencieusement en regardant l'étrange personnage sortir du Logis...

Toujours cette façon surprenante de manier menaces et bonnes intentions...

Arkael écoute avec attention le "Maître". Il ne dit rien... pour le moment, il se demande pourquoi cela lui rappelle quelqu'un ...

Il se ressert un café.

Il se penche vers Dékande et lui glisse doucement : "voila un maître bien pressé ma chère Dékande... "

Sombre reste un peu bouche-bee lors du discours de Maitre....et le voyant partir dit d'un ton vexe:

Ben elle n'est pas bonne ma bibine et ma taverne pour qu'il parte comme ca sans meme prendre un verre ?

Maître a écrit:

Il finit par pénétrer à l'intérieur d'une Auberge bruyante et lumineuse. L'atmosphère qui régnait était chaleureuse, tandis que les clients ripaillaient avec un voyageur de passage.
Le Tavernier s'approcha du visiteur et lui demanda sa commande.

"Jus de Dihydre au lédicone aunée. Serré.", lui répondit une voix ferme et profonde. Le genre de voix qu'on n'interrompt pas, et ce quelque soit notre carrure, du magicien adepte de Madisha au Sethosien berserker...
Après un instant d'hésitation, le Tavernier retourna derrière son comptoir (ou plutôt ses jambes l'y conduirent sans qu'il prenne vraiment conscience qu'il était entrain de se mouvoir).

Mais si Sombre il a pris une boisson... Mais je pense qu'avec la tournée des villages, il était un peu fatigué... Il ne t'a pas vu d'ailleurs...

oleg entre dans la taverne d'un pas décidé

pfiouw salut frangins, dites j'viens d'croiser un grand type tout en noir..l'avait l'air pressé, et pas d'bonne humeur...vous lui avez fait quoi au gaillard? Arkael a encore raté un occasion de se taire ou quoi? Sombre lui a filé d'la vinasse à moitié tournée?

c'est pas dans mes souvenirs de voir un type sortir d'ici en marchant tout droit..

Arkael a écrit:

Arkael écoute avec attention le "Maître". Il ne dit rien... pour le moment, il se demande pourquoi cela lui rappelle quelqu'un ...
[/i]"

Armiger se gratte la tête, et comme pour lui même il dit :
"Olonam... étrange comme nom çà.... moi çà me fait penser à Manolo. Vous en connaissez un ?"

Mélisande plante un verre de biere sous le nez d'Oleg

"Madame Sombre, elle sert pas de la vinasse môsieur Oleg... seulement du bon vin... le monsieur bizare, il est sorti sans payer et il confond la jolie silhouette de madame Sombre avec celle d'un vulgaire tavernier ola la ... Même vous, ivre mort, vous l'aviez pas encore faite celle là... oh non... vraiment... quelle taverne madame Sombre... c'est un dur métier que voila... mazette..."

elle finit par servir un café à Arkael avec un clin d'oeil ... "pas le pôt gris, promis ..."

Arkael éclate de rire et remercie Mélisande. Il vérifie discrètement le contenu et prend une gorgée. A priori, tout se passe bien...

"Armiger, un simple clic vous informera et répondra en partie à vos questions... en partie seulement. Je clique et je lis

Mes félicitations Mélisande. Vous avez beaucoup progressé pour le café..."

Oleg Von klüte a écrit:

c'est pas dans mes souvenirs de voir un type sortir d'ici en marchant tout droit..

Oleg faut avouer qu'il é&tait bien bizarre ce gus...
Partir de la taverne en amrchant droit...caz m'arrive jamais a moi...et encore, ca m'arrive pas souvent de me rappeler que j'en suis partie, alors s'il fallait que je vérifie que je marche droit en plus...

et dire qu'il est diplomate...

oui, oui, en ce moment, je suis assez occupé donc Merlot se charge de la diplomatie. Il parait que vous lui avez vendu le poste ainsi :"faire la tournée des tavernes pour rencontrer les villageois"... voila le résultat

En zigzag on augmente la probabilité d'en rencontrer ^^

Il a craqué son slip ?

Dame Melisande, je prendrai de votre succulent tarstibouille si vous conservez vos jolies pommettes roses qui nous charment tant.

Sinon pourquoi ces diplomates ne disent pas simplement "Bonjour on est nouveaux dans le coin si vous nous faites pas de misères il en sera de même pour nous". Blam, et après on peut se remettre à nos chopines et aux mets de nos charmantes aubergistes.

Sthaan, diplomatie à deux mains.

Parce que ce n'est pas un diplomate mais un coursier... et comme le-dit messager n'attendait pas de réponse de notre part, il est reparti... doit être payé à l'heure ! Que cela ne nous empèche pas de boire et de deviser avec nos jolies tavernières.

Un autre étranger encapuchonné entre dans la taverne, mais lorsqu’il enlève sa capuche, c’est un visage familier qui apparait.

Bonjour les amis

Se tournant vers le comptoir

Bonjour mesdames, auriez-vous l’amabilité de me servir un café je vous prie.

Il s’approche du comptoir.

Dame sombre, notre dernière chasse sur les terres de Malakia a été riche en rencontres de tout types. Certains fort sympathiques nous ont demandé de l’aide pour secourir leurs camarades mis en difficulté par force monstres. D’autres avaient plus des allures d’assassins mais ne se sont fort heureusement point montrés agressifs. Enfin quoi qu’il en soit, nous avons noté énormément de passage sur la route.

Avec tout ce passage, peut être devriez vous songer à monter une auberge afin d’offrir aussi le gite a ces nombreux voyageurs qui parcourent votre belle province.

Se tournant vers la salle, il reconnait Arminger

Bonjour mon ami, que deviens tu depuis notre dernière rencontre ?

Salut Taï Foo Tue, aussi connu comme 'Tépa Sorty Deloberge' !

Comme tu fois je continue à me doper à la délicieuse tarstibouille servie ici. C'est en quelque sorte ma potion magique. Tiens regarde !
(et Armiger montre à son ami sa collection de fioles remplies à ras bord de tarstibouille confite)

J'ai réussi à les remplir, çà pas été facile ! J'ai un doute pour le jour où je voudrai les boire.

Nous avons la chance de pouvoir varier les menus en ce moment :

Du molosse, du Kuierk, du Ilgav, etc...

Nous avons même chassé un Osgyiliath mais la viande avait une apparence bizarre et nous avons préféré nous abstenir.

Pour les Osgyliath, c'est surtout les oeufs qui sont interessant.
Ma grand-mere me disait toujours que rien ne valait mieux qu'une bonne omelette d'Osgyliath!!!

La bête était en maraude et nous n'avons malheureusement pas découvert son nid.

Evitez absolument sa mère.... Les documents que m'a laissé une de mes ancêtres relatent des faits terribles à propos des méres Osgyliath....

Je suis heureuse de vous voir ici Tai

@Sthaan : Les Olonams sont apparamment un peuple extrêmement fier qui manie avec une même facilité le baton et la carotte... Je pense que la diplomatie suave des salons n'est pas leur point fort...

y z'ont raison, c'est très désagréable de suaver dans un salon, on est tout moite après....