Grand concours de Poesie : Sthaan, laureat

Félicitations à Sthaan, notre barde Keirhennois. Les concurrents étant d'une grande qualité, ta victoire est plus grande encore !!

Chapeau bas l'artiste. je vais de ce pas me moquer d'Edorekin qui refusa ton aide... il va en manger ses chaussures de rage !

Ceci est une histoire, inscrite sur l’écritoire,
De Keirhenn autrefois dite, la Compagnie noire.
Ecoutez jeunes gens, ce que conte le vent,
D’âme il est question, du coté du levant.

On raconte que Jacques, a dit à Kaadija,
Que par un beau jour d’été, il largua Tina,
Fuyant vers Sivirri, il laissa ses Arums,
Et étant si viril, prit son tonneau à rhum.

De chagrin elle mourra, au temple de Maananta,
Près des eaux si sombres, où glissent bien des Khales.
Persécuté par elle, qui dans sa tête l’appelle,
Jacques envahi d’ombres, son cycle ne décale,
Son amant d’autrefois, jamais plus elle n’hanta.

Dame Sombre m’a conté, la triste tragédie,
En mangeant mon diner, je lui réponds ma mie,
Comment chavoir le vrai, entre tout che qu’elle dit,
Quand l’inverse on entend, au bar de Schekeldy.

Il faut pouvoir tirer les leçons me dit-elle,
Virer le superflu, et garder l’essentiel,
La vie est ainsi faite mon cher se lamente elle,
Regardant rougir le ciel, sous rousse Dantelle.

D’ici on apperçoit la colline boisée,
Haut perchée sur son toit, se trouve la grande Croisée,
Son chemin dégagé, ne retient les Syllunes,
De nous taper la tête, et nous faire voir six lunes.

Maintenant arrivent les fatiguantes nuits en tâches,
Je reste avec toi, mais cet acte mon coeur cache,
Très courageuse tu es Dame Melisande,
Losqu’ici le travail malgré tout tard t’appelle,
Où tu oeuvres sans répis pour Dame Dékande,
A la différence près qu’elle, a son arc à elle.

Je ne puis offrir plus que ces quelques doux mots,
Aux Dames de la Compagnie ces vers je dédie,
En espérant qu’elles ne me mettent pas sur le dos,
Les esclandres de ma médiocre poésie.

Sthaan.